martedì 15 aprile 2008

seconde partie de la petite Piazza 1 e - photo Dominique Landau


Je vais déménager ou je “déménage” ?

Laisser la petite Piazza? Je vais y penser .
Aller où? Abandonner mon théâtre? La vérité c’est qu’il n’est plus tellement intéréssant. Personnages attirants, j’en vois pas.

Un rythme haletant m’étrangle, ne veux pas prendre de décisions et pourtant, le livre arbitre, c’est ça. Décider de déménager ou non. Encore? À cette seule pensée, des frissons m’envahissent, se glissent dans mon cerveau.. J’en ai par-dessus la tête. Décider, j’hausse les épaules.M’en vais au balcon.Vais voir le linge qui pend: j'aime bien, voir, avoir de ces images , Brésil, Mexique, Naples...aux fen^etres , dans les jardins,un peu partout, les couleurs qui s'entrem^elent au paysage...
Enfin...

Heureusement elle s’est dérobée, envolée.. Bénis escaliers qui l’ont emportée, merci, mes amis esprits. Elle en avait assez de moi, et moi d’elle! donc, suis sans. Mon amieennemie, mon ombre,la seule présence,elle. La solitude. Vrai de vrai? Éspérons!
Cela ne sert à rien de fermer la porte, elle pourrait revenir de la même façon, porte fermée ou non. bah, si elle se présente à nouveau, je l’engueule et ne me laisse plus faire!
Ah, merde.- voilà, elle s’est glissée... en grand silence.
Malgré tout attends et ne t’enfuie pas, ne sois pas lâche, tu vas devoir voir pourvoir à ton avenir. Partir encore, ou rester, sentiments, devoirs, désirs, liberté, justice, quoi?
Elle est revenue mon ennemieamie! Quand? Comment avoir cru que je m’en étais débarassée! pourquoi ne l’ai-je pas apeçue? Boh...
L’esprit ,la sensibilité, l’imagination - eh, oui, ceci est un exemple- font partie intégrale de l’ être humain. Ne pas oublier. Le sentiment de justice, de liberté,l’essence de l’individu. Si l’une de ces qualités manquent , ce serait quoi, l’humain?
Un simple acteur dirigé par d’autres? Un spectateur indifférent?

Avanti....

Facile à dire, difficile à le faire avec cette boue sans couleur , sans forme, qui parfois, plus de fois, que de par, rigole sarcastique, dès mon réveil. Faut que je me donne des coups , que je me pince, que je hurle, pour me lever du lit, endroit de sauvetage,de moi-mëme.

J’sais pas où ai-je lu “ donne-moi un enfant de sept ans et je te dirais quel homme - ou femme- il sera.” Est-ce possible? J’crois, qu’oui. Avec une sorte de mémoire mélancolique je pense à mon enfance. Aucun souvenir qui me fait regretter d’avoir laissé ce lontain pays. Cependant, et probablement,je lui dois d’avoir été et ce que j’suis depuis lors.Etrange sensation.Qui?Quoi?

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