mercoledì 9 aprile 2008

la petite Piazza 2 o - photo Dominique Landau


Je me demande si mes amis - acteurs seront là, si j’y vais à la Piazza. Encore, dit-elle? Mais c’est une idée fixe? Oui, t’as pas encore compris? Un autre coup d’oeil au dehors, et surprise , oh, pas tellement , car ici c’est comme ça, une variabilité de climat incroyable, du soleil et le fleuve disparu! Et, je la laisse ici à parler seule.

On est tous assis comme depuis plusieurs fois dèjà autour d’une table et la Piazza nous entoure.Ils parlent, racontent, discutent. J’écoute. J’apprends. Et commence à refléchir sur la vie des ces personnes et me dis que je suis moins seule qu’eux. Je me jure à moi-même de ne plus jamais me plaindre de ma solitude. Elle n’existe pas. Pas comme la leur en tout cas.

Celui qui commence à m’être le plus sympa, c’est le moustachu. Seul comme un chien abandonné, il n’à que ses souvenirs comme compagnie. Pesonne. Sa famille , tous morts pendant la guerre. Et cet ami, le barbu ex – fasciste- j’y crois guère, il a probablement voté pour Fini, ex, aussi, celui-ci , boh, crois pas- est peut- être son ami, qui sait, soi-disant.. Oui, il un chat aussi moustachu que lui. Pas grand’chose comme compagnie.
La petite dame, c’est vrai, elle me fait de la peine, tellement vulnérable, absolument seule.Je m’étais trompée en disant qu’elle est opportuniste, non, elle cherche comme beaucoup d’autres un compagnon et ne sais pas vraiment comment s’y prendre, se trompe à chaque coup, pas trop intelligente, puis je me demande si elle ne serait pas encore amoureuse de son disparu, de mari.
Quant au barbu, dieu comment ai-je pu un seul moment penser qu’il ressemblait à Pablo!Ses yeux? Oh, non, les yeux de Pablo jettaient des scintilles vertsbleux , celui- ci lance de la bave larmoyante. Il est seul malgré son fils car d’après ce que je comprends il n’y à aucune communication entr’eux.. Il continue à faire le beau,le vieux-ex-beau et vouloir séduire tous ceux et celles qui se laissent prendre à son jeu. J’crois pas que ce lui soit aussi facile, il est vide, égoÏste, vaniteux.
J’irais acheter mon jeans autre part.
Quant à mon “fiancé” , il ne parle pas, il baffouille de temps en temps quelque chose, et boit. Sûr qu’il fait le fou, j’crois pas qu’il le soit vraiment, il me lance des clins d’yeux ironiques,curieux, pas si fou que ça, il doit avoir compris depuis longtemps que pour survivre en ce monde, il suffit de s’enfermer dans un univers uniquement à lu.Et comme seule compagnie, la bouteille. Fascinant comme personnage.

Je vais devoir faire des recherches sur lui. C’est trop bizarre qu’on ne sache même pas son nom ici. J’ai demandé a Laura., au pharmacien, à d’autres amis, - peu ici, - mais malgré tout j’comprends pas cette indifférence , cette ignorance sur une personne que tous voient depuis toujours, que tous appellent “ le fou du village”, tous rigolent quand il se mets sur la palissade a discourir, à chanter ou à danser, ils ne lui parlent pas, et si lui se dirige à quelqu’un, ce qulequ’un s’en va sans lui répondre. Tous, comme s’ils avaient peur de lui.Et il continue son train-train il est innofensif. Alors?
Pour moi,c'est un vrai exemple d’un être absolument indépendant. Il s’en fiche de tous et de tout. Donc, libre.

En parlant d’autres choses, cela fait bien plus de deux semaines que la petite dame qui venait en face de chez moi, à la pharmacie, tous les mardis, ne vient plus. Je ne vois pas non plus sa mère sur la place, ni l’infirmière. Serait-il arrivé l’inévitable ? Tristesse.

Tiens pour nous changer d’idées, on va faire un tour. Il fait beau maintenant le sacré vent s’est envolé…Montant la Via del Corso, on arrive à une autre place plus grande mais point aussi belle que ma petite piazza, il y à une tour ancienne et une grande église, et de tas de petites rues qui partent dans toutes les directions , on y trouve, comme sur la Via del Corso, pleins de boutiques d’habits, de pains, des enotecas, de videos, de machines pour les ordinateurs, magazins de musique, de souliers, etc, et surtout on y vends aussi des plantes et des fleurs. J’y résiste jamais et voilà que j’achète une plante pleines de fleurs de toutes les couleurs. Plus loin encore tout au bout de la Via, une énorme librairie Mondadori vient d’ouvrir. Ċa c’est formidable. On y trouve même quelques livres français et anglais.Je continue et traverse un jardin, j’arrive à une boutique qui vends matériaux pour artistes. Le patron me connaît, puisque c’est chez lui que j’achète mes toiles pour peindre.
Assez marcher pour aujourd’hui. On va voir ce qui se passe sur la petite piazza. Cependant en arrivant, je ne vois personne, seulement pleins de gosses en bicyclette ou qui jouent au ballon, et de tas de jeunes mamans et leurs bébès. Le soleil bat en plein! Je vais y rester un moment aussi, j’adore le soleil... surtout ma glace de tous les jours, à présent qu’ìl ne fait plus froid. Je m’ennuie à rester ici assise, je finis ma glace, m’en vais. J’ai l’impression que mes personages ne viendront pas .Alors à quoi bon rester? Vite j’emporte ma plante car les fleurs commencent à devenir tristes, trop de soleil pour elles, je dois leur donner à boire.

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