mercoledì 9 aprile 2008

la petite Piazza 2 n - photos Dominique Landau


Le crépuscule est déjà sur nous. Tout à coup, j’aperçois quelqu’un qui nous regarde d’assez loin, tiens je me dis celui-là, jamais vu. Mes amis m’interpellent, et quand je cherche de nouveau l’inconnu, je ne le vois plus. Aurais-je des hallucinations?
Non, car en revenant,- ils veulent tous m’accompagner chez moi - je crois pour que je les fasse monter , aucune envie de le faire. Bon et bien en revenant, j’entrevois à nouveau cet inconnu, au loin, mais aussitôt qu’il aperçoit la direction de mon regard, le voilà disparaître à nouveau. Boh, je dois être fatiguée et je commence vraiment à voir des choses qui n’existent pas .A demain que je leur dis, je leur claque presque la porte au nez avant qu’ils ne puissent me demander de voir mes tableaux. Je sais qu’ils sont curieux .Ciao, ciao, on se voit demain. Ouf, j’ai quand même eu peur qu’ils ne me suivent et montent les escaliers derrière moi.

A peine assise la voilà qui me dit. Alors t’es contente? C’est toi qui te donnes en spectacle ici. C’est le comble, une personne de ton âge, soi disant respectable, etc, etc, et blablabla., merde laisse moi tranquille , j’fais ce que je veux. Et m’en vais avec un livre dans un coin. Laissons- la parler toute seule.

Et puis tout à coup j’entends un bruit différent, je laisse mon livre , j’essaye de voir à travers les vitres – il fait dèjà assez sombre - et je vois un corbillard!!! Brrrrr, je me demande ? serait-ce un mauvais augure? J’aime pas voir cela. M’en vais v oir la télé qui me fait dormir.

J’ai froid en – dessous des couvertures. J’sais que le temps est mauvais aujourd’hui. Eh, oui, je me lève avec une humeur de chien, mon corps n’à pas besoin de savoir comment est le temps, il le sent. Oui, le déluge, un vent furieux, il ne manque que la grêle. Éspérons qu’elle ne tombe pas , mes pauvres plantes vont encore être blessées.

La routine de tous les jours, café, douche, puis, pas envie de m’habiller, pourquoi faire, je ne pourrais mëme pas me placer au balcon regarder à la fenêtre, pas intéréssant. Attendre que cette pluie cesse que le vent s’en aille hurler autre part. Attendre. C’est ce que je fais. Ce mot “attendre” il y à longtemps déjà qu’il me casse les pieds, ouf. Patiente, il n’est encore que onze heures. Ce sont surtout les après midi, les plus amusants, quand la petite Piazza se réveille.

Bien, alors à toute à l’heure.Je vais voir s’il y à de la poste- façon de dire – car ce n’est point une vraie poste, celle qu’on peut toucher, le papier ,regarder les timbres, voir l’écriture , lire, déchifrer quelque écriture difficile ( comme la mienne par exemple) non, tout ou presque tout est virtuel de nos jours, alors, bon, vive l’ordinateur, je me place devant, etc.Rien ni même virtuel. Zut Je vais lire les journaux. Aucune bonne nouvelle. Malheureusement, les mauvaises nouvelles, car il n’y à que celles-ci, ne sont pas du tout virtuelles. Terrible. J’en ai marre, surtout parce que je ne peux pas empêcher que le monde s’entretue et ne peux pas non plus tuer tous les cons de politiciens qui manipulent le globe. La globalisation, oui, la merde, quoi! Assez. .C’est elle ou moi qui parle? C’est vraiment fou ce qu’on se ressemble.

J‘peux pas rester sur place, je vais jeter un coup d’oeil à la fenêtre.Le déluge à cessé, il à laissé un fleuve sur la rue, je traverse pour joindre la Piazza,car il coule assez vite. Le vent siffle encore, un rayon de soleil, assez faible, lutte avec le ciel encore assez gris – déteste le gris – dans un grand moment ce mauvais temps va passer, je crois.

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