lunedì 4 febbraio 2008

à mon frère - photo Dominique Landau



Complicité de mes nuits
Endroit de mes reves désirs
regrets
Très peu
Un seul:

Détruire la destinée offerte par la guerre

L’enfance perdue jamais regrettée
La fuite et puis
La merveilleuse arrivée à Rio
mais sans mon frère

Complicité de la distance

Distance éperdument detestée
Adolescence solitaire
Le nez - il est long –plongé dans les livres
A rever
à vouloir changer mon nez…
…complexe éternel et absurde ….
Cela n’était qu’un masque:
Pour me défendre
pour me cacher
pour ne pas montrer
pour ne pas crier hurler pleurer eh, oui sangloter…
De jalousie
Mon frère – oh! Le bel enfant! –
Je l’entendais partout
Ma mère,lui disais-je, là-bas, loin les jours de mon enfance –
Ma mère embrasse-moi…
Elle s’envolait vers mon frère…

Je grandis
Et malgré tout
Je crevais de jalousie
Il continuait à etre et avoir ce que moi ne pouvais pas, n’avais pas
Liberté – sur, c’était un homme – les temps étaient autres…
Amour
Beauté - moi laide – d’après ma mère…

Encore et encore trop de distances d’absences
D’annéees pasées
De morts pardonnés
Regrettés

Vies sèparées
cependant - combien identiques
L’ essentiel:
Sentiments sensations émotions

Complicité autant désirée
La vieillesse nous l’à donnée
Oserais-je dire: redonnée?
Oui.
Je l’ai toujours sentie
Malgré les distances
Les absences
Les jalousies
…….et autres conneries!
j’avais besoin d’un signe…”donna di poca fede”
paroles d'un ami
Il a raison.
Et voilà!

Ce n’est point de notre temps?
Ordinateur, pixel, bytes et je ne sais plus quoi,
mais comme je l’aime ce MAIS!

Il nous donne
La complicité “ on line”.

1 commento:

Anonimo ha detto...

l´enfance perdue
ne revien jamais,
je m´en fou,
la viellesse a son tour
ne me quitte même
pour un seul jour